1/ Un mouvement communautaire
#DATHACK se positionne contre la notion de pouvoir inhérente au domaine de l’intelligence artificielle. Les figures de pouvoir dominantes qui détiennent le code de ce système doivent être urgemment renversées au profit de l’inclusion, notamment queer. L’IA est créée et dirigée par l’individualité blanche hétéro cisgenre. Il s’agit alors de faire appel à un mouvement de masse, un réinvestissement collectif et communautaire, basé sur une approche de hack (cf. A hacker manifesto, mcKenzie Wark).
2/ Un espace de recherche en collectivité
#DATHACK c’est un espace de rencontre, d’expérimentation et surtout de recherche sur les questions éthiques contemporaines liées à l’identité au sein du domaine de l’intelligence artificielle. C’est notamment lors de workshops que les #DATHACKERS se sensibilisent, échangent, s’approprient des algorithmes et essaient à notre échelle et surtout en collectivité de révolutionner l’IA.
3/ Une menace pour les algorithmes
Les #DATHACKERS cherchent et expérimentent des manières de s’approprier les programmes de génération de visuels (GANS) tirée de l’intelligence artificielle. Ceci dans un but bien précis, celui de créer des identités dissidentes des normes sociétales du corps, de défier les limites de l’architecture genrée de l’identité. Ces visuels seront des menaces visuelles, inanalysables, inclassifiables, non-étiquetables pour les algorithmes. #HACK
4/ Un safe space
#DATHACK aborde des sujets liés aux identités virtuelles mais avec une approche ultra-humaine. Ce sont les moments d’échanges, de rencontres qui fait la richesse de ce mouvement. Pour cela #DATHACK est un espace ultra-safe, ultra-inclusif, ouvert à tout·e·x·s. C’est aussi dans un but de rendre la recherche accessible à tout·e·x·s qui encourage #DATHACK à vivre. Sortons la recherche de son cadre institutionnel !